On voulait faire “un truc” qui nous ressemble pour marquer le coup de ces 7 décennies d’Education Populaire. Et puis, cette idée que l’enfant, le jeune et l’adulte soient en “chantier” permanent et infini et que nous sommes l’un des leviers qui œuvrent dans cette construction nous a plu.

Les 25 chantiers qui se sont déployés tout au long de cette année de festivité sur l’ensemble du département et au-delà en ont été une belle démonstration. Que de créativité, que d’engagements, que de participation !

Mais il nous fallait aussi rassembler. Les jeunes, les enfants, les bénévoles, les professionnels. Ce fût chose faite avec près de 2500 acteurs participants. C’était festif, solidaire, constructif et d’une diversité extraordinaire. On ne voulait pas faire une rencontre “huppée”, un happening cousu de fil d’or, qui en mettrait plein la vue par des interventions prestigieuses et un ton guindé. Non, c’était une fête qui nous ressemble. Qui ressemble à ce que nous sommes. Des petits travailleurs du quotidien au service d’une idée qui nous dépasse : celle de l’émancipation du plus grand nombre.

« L’utopie d’aujourd’hui sera la réalité de demain »

comme le rappelait Théo Leckler lors de son intervention pleine d’émotion. Et puis juste derrière, il y a eu l’été et ses milliers de jeunes et d’enfants accueillis, puis la prérentrée pour les équipes périscolaires, et la rentrée dans les écoles primaires et dans les collèges et lycées pour les animateurs jeunes. Il n’y a plus, selon les saisons, de périodes hautes et d’autres basses à la fédé. L’intensité de l’activité, le nombre accru de partenaires et de champs d’investigation font que maintenant, la période haute, c’est tous les jours.
Et c’est tant mieux !